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La Vie, l’amour, la Mort

Les dernières heures d’un condamné à mort… Paris, juin 1968. François Toledo, est arrêté à la suite d’une longue et minutieuse enquête. A-t-il tué Caroline, la femme dont il était amoureux ? Il est jugé, reconnu coupable et condamné à mort. A ses côtés, nous vivons les derniers instants de son existence.

NOTRE AVIS / Un « vieux » Lelouch qui n’a rien perdu de ce qui fait le talent à part de ce réalisateur, à savoir un sens de la dramaturgie incroyable qui cueille le spectateur de la 1ère à la dernière image. Pas de caméra virevoltante ici, Lelouch avait été très marqué par le film d’André Cayatte, « Nous sommes tous des assassins » et il a voulu faire son propre film autour de la peine de mort. Autant dire que l’ensemble est sobre et tout en retenue (eh oui !) et bien malin qui aura compris au bout de 10 mn ce qui attend le héros principal. A (re)découvrir.

Le Dernier des fous

Dans la province française, de nos jours. Dans la ferme de ses parents, Martin, 11 ans, assiste désemparé à la désintégration de sa famille. Sa mère, fermée au monde qui l’entoure, vit cloîtrée dans sa chambre. Son frère aîné, qu’il vénère, se noie dans l’alcool, et son père, sous l’emprise de la grand-mère, n’est que le spectateur impuissant de la déchéance familiale. Résistant au désespoir, Martin trouve refuge auprès de son chat Mistigri et de Malika, la bonne marocaine à laquelle il est très attaché. Mais ni leur affection, ni sa volonté de comprendre et d’aider les siens ne parviennent à ralentir la marche inéluctable de ce tragique été. Martin se prépare à mettre fin à toute cette confusion…
NOTRE AVIS / Un film qui marque ! Juste dans sa description lente et inéluctable de s sentiments qui vont envahir ce petit garçon mal né. Pour nous, un des grands films français. Le réalisateur lui-même a été marqué par son enfance difficile, et fut « sauvé » grâce au cinéma venu vers lui par le biais d’un prof qui lui tendit « Les Cahiers du Cinéma ».

Ne croyez surtout pas que je hurle

Berlinale 2019 – Forum, Cinéma du Réel 2019 – Clôture, Art of the Real 2019 Lincoln Center – Ouverture, La Rochelle 2019, Festival Européen du Film Fantastique de Strasbourg 2019, Doc Lisboa 2019 – Compétition, RIDM Montréal 2019 – Compétition, Sheffield 2019 – Visions

Janvier 2016. L’histoire amoureuse qui m’avait amené dans le village d’Alsace où je vis est terminée depuis six mois. À 45 ans, je me retrouve désormais seul, sans voiture, sans emploi ni réelle perspective d’avenir, en plein cœur d’une nature luxuriante dont la proximité ne suffit pas à apaiser le désarroi profond dans lequel je suis plongé. La France, encore sous le choc des attentats de novembre, est en état d’urgence.
Je me sens impuissant, j’étouffe d’une rage contenue.
Perdu, je visionne quatre à cinq films par jour.
Je décide de restituer ce marasme, non pas en prenant la caméra mais en utilisant des plans issus du flot de films que je regarde.

NOTRE AVIS / Un film foufou qui propose de partager la « cinéfolie » du réalisateur. La voix monocorde d’un homme relativement déprimé tranche avec la proposition de montage d’extraits de films qu’il a « mangé » durant des années et des années d’addiction filmique. 

Coffret Gleb Panfilov – Inna Tchourikova

Pas de gué dans le feu 1967 / 95 min / Léopard d’or – Locarno 1969 Juillet 1918. Dans un train de l’Armée rouge, une infirmière  tente d’échapper à l’horreur de la guerre civile en peignant.

Le Début 1970  / 91 min / Lion d’argent – Venise 1970 Une jeune ouvrière passionnée de théâtre est remarquée par un réalisateur qui cherche une actrice pour jouer Jeanne d’Arc.

Je demande la parole 1975  / 145 min /  Prix spécial – Karlovy Vary 1976 Malgré la mort accidentelle de son fils, la maire d’une petite ville continue de faire face à ses responsabilités.

Le Thème 1979 / 98 min / Ours d’or – Berlin 1987 Un écrivain célèbre en mal d’inspiration vient se ressourcer dans une petite bourgade enneigée.

Suppléments :
– Présentation des films (40 min)
– Panfilov/Tchourikova, un couple unique (9 min)
par Françoise Navailh, critique historienne du cinéma russe et soviétique.

Coffret Varda L’Intégrale

60 ans de cinéma, une œuvre cinématographique majeure, une personnalité engagée.

Tout le cinéma d’Agnès Varda est dans ce coffret de 24 DVD !

Les Longs

La Pointe courte (1954) – Cléo de 5 à 7 (1961)- Le Bonheur (1964) – Les Créatures (1965) – Lions Love (… and lies) (1969) – Daguerréotypes (1975) – L’une chante l’autre pas (1976) – Mur Murs (1980) – Documenteur (1981) – Sans toit ni loi (1985) – Jane B. par Agnès V. (1987) – Kung Fu Master (1987) – Jacquot de Nantes (1990) – Les Demoiselles ont eu 25 ans (1992) – L’Univers de Jacques Demy (1993-95) – Les Cent et une nuit (1994) – Les glaneurs et la glaneuse (2000) – Deux ans après (2002) – Quelques veuves de Noirmoutier (2004) – Les Plages d’Agnès (2009) – Agnès de ci de là Varda (2011) – Visages Villages (2017) – Varda par Agnès (2019)

Les Courts

Ô saisons, ô châteaux (1957) – Du côté de la côte (1958) – L’Opéra-Mouffe (1958) – Les Fiancés du pont Mac Donald (1961) – Salut les Cubains (1962-63) – Elsa la rose (1965) – Oncle Yanco (1967) – Black Panthers (1968) – Réponse de femmes (1975) – Plaisir d’amour en Iran (1976) – Ulysse (1982) – Les dites cariatides (1984) – 7p., cuis., s. de b. (1984) – T’as de beaux escaliers tu sais (1986) – Le Lion volatil (2003) – Ydessa, les ours et etc. (2004)- Les 3 boutons (2015)

Tous les films sont en versions restaurées, supervisées par Agnès Varda.

Ce coffret comprend au total 40 films longs et courts, 11 heures de bonus et un livret de 144 pages.

Coffret Andreï Tarkovski – l’intégrale (version restaurée)

NOUVEAUX MASTERS RESTAURÉES
NOUVEAUX SOUS-TITRES
(pour les 7 long-métrages)

Ces coffrets réunissent tous les films, courts et longs métrages, du plus grand réalisateur russe de tous les temps, autant de parts de mystères, de poésie, de plans séquences étourdissants.

Dès L’Enfance d’Ivan (Lion d’Or à Venise 1962), une histoire magnifique et poignante, Andrei Tarkovski pose les jalons d’une œuvre puissante et épurée et s’impose à l’international. En 1966, il met en scène Andreï Roublev, une fresque monumentale présentée à Cannes avec deux ans de retard pour cause de censure. Viennent ensuite Solaris (1972, Grand Prix du Jury à Cannes), sublime méditation sur la condition humaine et deux ans plus tard Le Miroir, une œuvre énigmatique et troublante, sans doute son film le plus autobiographique. Cinq plus tard, Tarkovski réalise Stalker (1979, Prix du Jury œcuménique à Cannes), un chef d’œuvre intemporel au potentiel inépuisable. En conflit avec les censeurs soviétiques, les années 80 seront celles de l’exil pour le cinéaste. Installé en Italie, il signe Nostalghia (1983, Prix FIPRESCI à Cannes) une errance magnifique dans une Italie embrumée, méconnaissable. Son œuvre se clôt par le magistral Sacrifice (Grand Prix du Jury à Cannes), réalisé en Suède en 1986.

L’Enfance d’Ivan, 1962, 95 min
Ivan, 12 ans, orphelin, devient éclaireur au sein de l’armée russe.

Andrei Roublev, 1966, 183 min
L’histoire du grand peintre Andreï Roublev dans la Russie tourmentée du XVème siècle.

Solaris, 1972, 167 min
Le savant russe Kelvin est envoyé en mission sur la mystérieuse planète Solaris.

Le Miroir, 1978, 106 min
Un homme gravement malade se remémore les souvenirs qui ont marqué son existence.

Stalker, 1980, 162 min
Dans un pays indéterminé, la Zone est une région dangereuse, où seuls les Stalkers, des passeurs, osent s’aventurer.

Nostalghia, 1983, 125 min
Un poète russe effectue un voyage en Italie à la recherche d’un compatriote musicien.

Le Sacrifice, 1986, 149 min
Un écrivain s’est retiré avec sa famille sur une île déserte au large de la Suède.

Tempo di viaggio, 1983, 62 min
L’écrivain Tonino Guerra  entraîne Andreï Tarkovski au cœur des beautés de l’Italie.

Les Tueurs,1958, 19 min

Il n’y aura pas de départ aujourd’hui,1959, 46 min

Le Rouleau compresseur et le violon,1960, 43 min

Raoul Peck – récits d’Haïti en cinq films

C’est un témoignage saisissant sur la société haïtienne que nous livre le cinéaste Raoul Peck. De la dictature à la démocratie. cinquante ans de lutte courageuse du peuple haïtien contre ses ennemis de l’intérieur et ceux de l’étranger. À travers cet émouvant portrait d’Haïti, c’est aussi de notre monde dont parle Raoul Peck.
Les films que Raoul Peck a consacrés à Haïti donnent une voix à un pays autant mal connu que fantasmé. En portant un regard humain sur son pays, Raoul Peck nous plonge dans les années 60 et la dictature à travers les yeux d’une fillette (Lhomme sur les quais), les traumatismes d’un exilé à New-York (Haitian Corner), les errements fous d’un « dictateur démocratique» (Moloch tropical) et la lutte des classes sur fond de tremblements de terre (Meurtre à Pacot). Enfin, le cinéaste dénonce dans un réquisitoire sans appel l’échec de l’aide internationale après le séisme de 2010 et les ingérences de la communauté internationale (Assistance mortelle).
Réunis pour la première fois dans un coffret dvd, 4 fictions et 1 documentaire :
Haitian Corner
Fiction – 98mn – 1988
Bonus : présentation du film par Raoul Peck (6mn)
L’Homme sur les quais
Fiction – 105mn – 1993
Bonus : présentation du film par Raoul Peck (6mn) – Journal de tournege (27mn)
Moloch Tropical
Fiction – 107mn – 2009
Bonus : présentation du film par Raoul Peck (6mn) – Making of (7mn)
Assistance mortelle
Documentaire – 100mn – 2013
Meurtre à Pacot
Fiction – 130mn – 2014
Bonus : autour de Meurtre à Pacot  entretien avec Raoul Peck (13mn)