Ne croyez surtout pas que je hurle

Berlinale 2019 – Forum, Cinéma du Réel 2019 – Clôture, Art of the Real 2019 Lincoln Center – Ouverture, La Rochelle 2019, Festival Européen du Film Fantastique de Strasbourg 2019, Doc Lisboa 2019 – Compétition, RIDM Montréal 2019 – Compétition, Sheffield 2019 – Visions

Janvier 2016. L’histoire amoureuse qui m’avait amené dans le village d’Alsace où je vis est terminée depuis six mois. À 45 ans, je me retrouve désormais seul, sans voiture, sans emploi ni réelle perspective d’avenir, en plein cœur d’une nature luxuriante dont la proximité ne suffit pas à apaiser le désarroi profond dans lequel je suis plongé. La France, encore sous le choc des attentats de novembre, est en état d’urgence.
Je me sens impuissant, j’étouffe d’une rage contenue.
Perdu, je visionne quatre à cinq films par jour.
Je décide de restituer ce marasme, non pas en prenant la caméra mais en utilisant des plans issus du flot de films que je regarde.

NOTRE AVIS / Un film foufou qui propose de partager la « cinéfolie » du réalisateur. La voix monocorde d’un homme relativement déprimé tranche avec la proposition de montage d’extraits de films qu’il a « mangé » durant des années et des années d’addiction filmique.