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Notre condition : essai pour le salaire au travail artistique

Nouveauté Arts / Essai / Sociologie du travail

Avec cet essai sur la condition des artistes-auteur·es, nous allons jeter en pleine lumière toute une production de valeur maquillée en passion et en amour de l’art. En nous posant comme des travailleur·ses, nous allons déborder du champ de la culture pour entrer dans celui de la lutte. Au-delà de la question de notre rémunération, l’enjeu du salaire se situe au niveau du rapport politique que nous entretenons avec les structures économiques et sociales qui déterminent notre activité. À l’heure d’un durcissement du capitalisme qui se traduit par l’uberisation de la société, et dans nos milieux par la prise de pouvoir des fondations d’entreprise et des groupes d’édition, il est temps que le travail artistique soit rendu visible afin que nous puissions l’émanciper des puissances d’argent. Derrière le cas des artistes-auteur·es, c’est bien la question d’un devenir commun qui transparaît, car à force de régressions et de renoncements, le travail a été ravalé au rang de mal nécessaire nous entraînant vers une catastrophe anthropologique et environnementale. En nous organisant pour transformer notre condition, nous allons apprendre à déjouer cette prétendue fatalité.

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Gourmandises

Nouveauté Poésie

Tout empreints de chaleur et d’intimité, les poèmes réunis dans Gourmandises explorent le plaisir frivole et la nostalgie d’Amit Chaudhuri pour les friandises de l’enfance. Par son atmosphère tour à tour espiègle et mélancolique, le recueil fait écho aux images colorées des remémorations proustiennes. Par touches légères, le poète dévoile son intranquillité, son souci de l’identité culturelle et son désir de retrouver la permanence perdue des choses dans les amitiés anciennes, les habitudes du passé et le réconfort familier de la nourriture.

Traduction ANNICK LE GOYAT – Langue d’origine : ANGLAIS

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Où sont-ils maintenant : anthologie personnelle

Nouveauté Poésie

Laura Kasischke commence à écrire de la poésie bien avant d’entamer son oeuvre de fiction. Lorsqu’elle publie son premier roman, À Suspicious River, elle a déjà fait paraître deux recueils de poèmes aux États-Unis. Depuis, elle mène ces deux activités en parallèle. Où sont-ils maintenant, son anthologie personnelle, offre un parcours rétrospectif dans ses neuf recueils déjà publiés, révélant la force du souffle poétique traversant cette oeuvre.
Laura Kasischke parvient, par son écriture déployant des images inattendues où s’entrechoquent le cosmique et le quotidien, l’univers familier et sa face cachée, à mettre la conscience à nu en montrant des éclats de vie traversés par le désir, l’angoisse, la maladie, la mort, les regrets. Dans ces pages se côtoient des mères berçant leurs bébés ou s’affolant de voir leur bambin disparaître dans un supermarché, des jeunes filles en quête d’avenir, des souvenirs de parents disparus et une multitude de visages sortis de l’oubli, tous à la recherche d’un lien proprement humain que le poème même de Kasischke vient recréer, de son premier à son dernier vers.
Cette poésie, influencée par les surréalistes français et par l’oeuvre de Sylvia Plath, que la forme ne vient jamais emprisonner, mais dont les variations de rythme épousent savamment les mouvements de la vie, la sienne comme celle de tant de destins entraperçus, est aussi bouillonnante de vitalité et d’humour.

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La poésie comme on respire – poèmes 1952-2002

Nouveauté Poésie

35 poèmes de Kenneth Koch (1925-2002) préfacés par Ron Padgett et traduits par Marc Chénetier. Kenneth Koch fut proche des « poètes de l’École de New York », parmi lesquels figurent au premier plan Frank O’Hara et John Ashbery. La poésie de Kenneth Koch se caractérise par une joyeuse énergie verbale et une thématique que colorent son goût pour les arts de son temps, et au premier plan la peinture, mais aussi la musique-, l’humour et l’ironie que lui dicte son aversion pour l’ennuyeuse solennité des « poètes officiels » ; un ton souvent comique jusqu’à se faire blagueur ne lui semble pas nuire à la justesse du regard qu’il porte sur le monde mais bien plutôt lui permettre de surmonter la tristesse, voire la dépression, que ce dernier bien souvent lui cause.

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Je cherche l’obscurité

Nouveauté Poésie

Cette édition regroupe un choix parmi les poèmes écrits par Emily Dickinson au lendemain de la Guerre de Sécession. Si les 5 années de la guerre ont coïncidé avec la période la plus intense de son activité poétique (937 poèmes entre 1861 et 1865), les cinq années qui suivent marquent un grand silence : 72 poèmes seulement de 1866 à 1870. Une forme de repli, et une intensité confiée à l’infime. Une lutte même, secrète, sous-jacente, contre « le givre de la mort », contre le malheur et la séparation. C’est le livre du vent après la guerre, le vent qui emporte tout, et terre chez eux les êtres, les montagnes et les forêts, qui bouleverse l’est et l’ouest, renverse l’horizon. C’est une recréation du monde à l’échelle du poème, une quête fragile de printemps et de paradis, alors que l’obscurité tombe, que la neige recouvre le paysage. C’est la Genèse et l’Apocalypse contenues dans un chant d’oiseau.

Traduction FRANCOIS HEWSBOURG – Langue d’origine : ANGLAIS (ETATS-UNIS)

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Public imaginaire (coédition France Inter)

Nouveauté Théâtre

Mêlant confessions intimes et observations sur la période des confinements, ce monologue naît durant la crise sanitaire mondiale et évoque les troubles, les peurs et les paradoxes qu’elle a provoqués ; notamment pour une artiste qui se voit privée de la scène et de son public. Pour ne pas devenir folle, Nora Hamzawi extériorise ce manque en recréant, dans son domicile, dans sa tête, des scènes rêvées.

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Dans le cerveau des comédiens : rencontres avec des acteurs et des scientifiques

Nouveauté Théâtre

«?Je joue depuis quarante ans, me suis appelée de beaucoup de noms, me suis retrouvée dans la peau d’une mystique, d’une tortue, d’une vieille femme, d’amoureuses, d’un tyran…
Pendant toutes les années où j’ai joué et regardé les autres faire, je ne pouvais pas m’empêcher de me demander ce qu’on faisait vivre à nos cerveaux. C’étaient des partenaires fantastiques pour s’échapper de nous-mêmes, mais je me demandais ce qu’ils vivaient quand ils sautaient comme des pop-corn dans la vie des autres.
Alors j’ai questionné des comédiens pour savoir ce qui se passe dans leur tête et leur corps quand ils jouent, et je suis allée à la rencontre de scientifiques pour leur demander de m’aider à comprendre ce qui se passe dans nos cerveaux quand on devient un autre. Au Palais de la science, j’ai poussé mon caddie.
J’ai compris qu’il était impossible de comprendre ce qui se passe dans un cerveau qui joue sans comprendre comment fonctionne le cerveau à l’état normal. Rien n’est comme on croit dans la vie. Le cerveau est si cocasse. J’ai compris tant de nos bizarreries humaines, que j’ai eu envie de partager ce trésor, qui finalement nous rassemble.?» A. G.

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J’envisage l’impossible

Nouveauté Poésie

« Jusqu’à mes trente ans, j’ai toujours eu sous mon lit une valise pleine au cas où je voudrais m’enfuir ».

Il quitte sa ville natale après l’adolescence, sans se retourner. Dans sa tête des rêves de danse, de musique, direction la capitale. Puis survient la paternité, le moment de rassembler ses souvenirs, d’interroger les aînés, de savoir quoi transmettre.
Arthur Navellou questionne ses rêves et ses peurs, cherche sa place dans le monde, maniant le charme et la surprise.

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Nuits silencieuses

Nouveauté Poésie

Chanteur du groupe Rammstein, Till Lindemann a rempli les stades du monde entier.
Mais il est aussi poète. L’amour, la mort et le sexe sont des thèmes obsessionnels chez cet homme mélancolique, mêlant son désespoir à un humour grinçant, parfois provocateur.
Difficile de rester indifférent à cette lecture troublante où les fans du groupe metal retrouveront les échos de ce qu’ils aiment, empreints de noirceur et de dérision.
Illustré par Mathias Matthies et traduit de l’allemand par Emma Wolff.

Traduction EMMA WOLFF – Langue d’origine : ALLEMAND

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Autoportrait au roitelet : lettres à T.W. Higginson et aux sœurs Norcross 1859-1886 ; la gloire est une abeille, (choix de poèmes) 1858-1881

Nouveauté Poésie

Voici ma lettre au Monde.
Qui ne M’a jamais écrit – Les simples Nouvelles que la Nature disait – Avec une tendre Majesté.
Emily Dickinson.

Emily Dickinson (1830-1886) passe sa vie à Amherst, dans la propriété familiale.Tombe amoureuse d’un révérend, qui s’enfuit. Elle écrit des poèmes, ne sait pas ce qu’ils valent (ou fait semblant), prend pour maître un gandin célèbre, Thomas Wentworth Higginson dont la bêtise – un siècle a passé – irradie comme un soleil. Les années filant, elle sort de moins en moins, signe ses lettres « Votre Élève », écrit encore quelques vers, s’intéresse à tout ce qui meurt.
Quand elle commence à écrire aux soeurs Norcross, en 1859, Louise a seize ans, Frances treize. Vingt ans plus tard, elles n’ont pas grandi, sont pour Emily les mêmes petites filles imaginaires. Loo a toujours seize ans, Fanny treize. « Je souhaite que nous soyons enfants, écrit-elle à son frère. Je souhaite que nous soyons toujours enfants, comment grandir, je ne sais pas. ».

La partie de la Correspondance ici traduite – Lettres à T.W. Higginson et aux soeurs Norcross – n’a pu l’être que grâce au remarquable appareil critique de l’édition américaine Harvard University Press. Les poèmes que l’on trouvera en seconde partie de volume parlent d’eux-mêmes.
Patrick Reumaux

Traduction PATRICK REUMAUX – Langue d’origine : ANGLAIS (ETATS-UNIS)

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